Prise en charge des soins, remboursement optique et dentaire (lunettes, prothèses)… Aujourd’hui, entre mutuelle et Assurance maladie, le reste à charge des dépenses de santé des Français n’a jamais été aussi bas. Comment l’expliquer ? Trois pistes de réflexion : une augmentation des cas de maladie chronique, la mutuelle d’entreprise obligatoire et la réforme du reste à charge zéro.
Rappel sur le reste à charge santé
Définition du reste à charge santé
Consultation chez un médecin ou un spécialiste, achat de médicaments, hospitalisation : l’Assurance maladie vous rembourse une partie de vos dépenses de santé. Cependant, certains frais ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale :
- la participation forfaitaire de 1 € sur les consultations médicales ;
- le ticket modérateur correspondant à la partie de vos dépenses non prise en charge par la Sécurité sociale ;
- le forfait hospitalier pour la participation aux frais d’hospitalisation ;
- les éventuels dépassements d’honoraires ;
- les consultations hors parcours de soins coordonnés ;
- la franchise médicale sur les médicaments, les transports ou certains actes paramédicaux.
C’est ensuite votre complémentaire santé qui prend le relais et vient compléter le remboursement de la Sécurité sociale. Cette prise en charge peut couvrir tout ou partie des dépenses non remboursées, selon les garanties souscrites.
Le reste à charge (ou RAC) correspond donc à ce que vous devez réellement payer après le remboursement de la Sécurité sociale et de votre complémentaire santé.
Le reste à charge en France : les chiffres
Selon le rapport annuel sur la consommation de soins et de biens médicaux publié par le ministère de la Santé, le reste à charge des Français atteignait 7 % de leurs dépenses totales de santé en 2018. Ce taux est le plus bas jamais enregistré, et cela avant même la mise en place de la réforme sur le reste à charge zéro.
Pourquoi le reste à charge santé est-il si faible en France ?
Maladie chronique
Le vieillissement de la population entraine de fait une hausse des maladies chroniques. Qu’entend-on par « maladie chronique » ? Cancer, diabète, maladie cardio-vasculaire, AVC : ces affections longue durée sont intégralement prises en charge par la Sécurité sociale. Les patients ne sont donc impactés par aucune dépense non remboursée.
Mutuelle d’entreprise
Depuis 2016, les entreprises doivent obligatoirement proposer une mutuelle d’entreprise à leurs employés. Les salariés du privé et leur famille bénéficient donc d’une meilleure couverture santé, leur mutuelle leur permettant de compléter les remboursements de la Sécurité sociale.
Réforme 100 % santé et le reste à charge zéro
En 2019, avec la réforme 100 % santé, le Gouvernement a souhaité favoriser l’accès à une offre de soins et d’équipements de qualité. La mise en place progressive de 2019 à 2021 permet notamment aux ménages français d’avoir recours à des équipements en dentaire, optique et audiologie sans aucun reste à charge.
Verres et montures de lunettes, prothèses auditives, couronnes et soins dentaires : pour qu’un patient puisse bénéficier du reste à charge zéro (Rac 0), les professionnels de santé (dentistes, opticiens, audioprothésistes) s’engagent à proposer des paniers remboursés intégralement. L’Assurance maladie et les mutuelles s’engagent quant à elles à assurer le remboursement total de ces « paniers 100 % santé ».

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Les engagements de la Mutuelle des hôpitaux
- Des cotisations stables malgré l’augmentation de la prise en charge des soins dans le cadre de la réforme 100% santé.
- Différents niveaux de garanties pour une complémentaire santé adaptée à vos besoins.
- Des contrats responsables qui respectent les seuils de remboursements pour une meilleure couverture sociale.